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En 2024, Centraide investit 1 111 301 $ dans le Bas-Saint-Laurent afin de faire reculer la pauvreté et l'exclusion sociale.

La pauvreté évolue et se manifeste sous de nouvelles formes. Sous l’influence du contexte géopolitique, de la crise climatique, de la montée de l’endettement, de l’inflation et des taux d’intérêt élevés, elle touche de plus en plus de personnes. Cette conjoncture, où se croisent précarité économique, sociale et géographique, donne naissance à de nouveaux défis sociaux qui accentuent la pauvreté et l’isolement social.

  • La hausse du coût de la vie demeure un défi majeur et plonge de plus en plus de ménages dans une lutte quotidienne pour assurer l’essentiel, la fréquentation record des banques alimentaires témoignant de cette réalité.
  • La crise du logement frappe notre territoire. Elle ne se limite pas à une pénurie de logements abordables, elle engendre aussi des inégalités profondes et menace le bien-être de nombreux individus et de nombreuses familles.

Les organismes associés à Centraide agissent d’une multitude de façons en matière de logement et d’aide alimentaire: collecte et distribution de panier de denrées, cuisine collective, collations à l’école, jardins communautaires, hébergement, défense de droits, support matériel, animation de milieu de vie, etc.

  • Plus que jamais, l’isolement social est un enjeu très préoccupant. C’est un facteur de risque majeur pour la santé globale (physique et mentale).
  • L’itinérance, la forme la plus extrême de pauvreté, est plus visible et plus répandue.

Il faut donc multiplier les efforts et intervenir sur plusieurs fronts auprès de l’ensemble de la population pour que personne ne se sente seul ou à la rue. Centraide soutient des organismes qui travaillent ensemble, qui coordonnent leurs actions pour s’assurer d’offrir un continuum de services.

  • Le milieu communautaire observe aussi l’émergence d’une nouvelle réalité : la croissance de la population immigrante, particulièrement celle en situation de précarité ou demandeuse d’asile, engendre de nouveaux défis dans le réseau communautaire.

Bien que des organismes aient comme mission d’accompagner spécifiquement les personnes issues de l’immigration, c’est la majorité du réseau communautaire qui intervient auprès des nouveaux·elles arrivant·e·s, en milieu urbain et rural. Centraide est présent pour les soutenir dans cette explosion des besoins.

Faits saillants du territoire

  • 200 507 habitant·e·s
  • 35 355 personnes vivant seules
  • 5 455 familles monoparentales
  • Augmentation de 12,4 % des personnes présentant une prévalence de troubles mentaux
  • Augmentation de 5,7 % des taux d’assistance sociale
  • La grandeur du territoire nécessite des moyens de transport plus importants pour améliorer l’accessibilité aux services et aux pôles d’emploi.
  • La hausse des prix de logements dans le Bas-Saint-Laurent augmente la pression économique et fait accroître les inégalités sociales. Cette hausse de prix contribue également à l’augmentation de l’itinérance, avec les problèmes sociaux et de santé que cela peut entraîner.
  • La santé mentale des Bas-Laurentien·ne·s est de plus en plus préoccupante. L’accès limité aux services et l’isolement social et géographique entraînent également la détérioration de la santé mentale de la population.
  • 14,4% de la population à un faible revenu fondé sur la mesure de faible revenu après impôt.
  • 19 % des élèves du secondaire ont consommé de la drogue au cours de la dernière année.
  • Les secteurs plus éloignés des pôles régionaux que sont Rimouski et Rivière-du-Loup ont des indices de défavorisation matérielle et sociale particulièrement élevés. Les deux pôles régionaux comptent des personnes vivant dans la pauvreté qui deviennent parfois invisibles vu la situation économique du secteur.

Une initiative inspirante sur le territoire

  • Cuisines collectives de Dégelis

    Dans le contexte inflationniste actuel, les Cuisines collectives de Dégelis ont vu une augmentation marquée des demandes de dépannage alimentaire d’urgence et du nombre de participant·e·s aux cuisines collectives. Un nombre important de gens sans domicile fixe sont aussi venus cogner à la porte de l’organisme pour du dépannage alimentaire et de l’hébergement, des premières pour l’organisme. Les ressources en accompagnement limitées sur le territoire du Témiscouata augmentent la charge sur cette équipe de cinq personnes salariées.

50 organismes et projets soutenus sur le territoire